Courrier international (09.01.2018) C’est une information exclusive de The Indian Express, annoncée en manchette lundi 8 janvier : “Le gouvernement Modi prépare une loi destinée à instaurer une sécurité sociale universelle” en Inde. Un an avant les élections générales du printemps 2019, le ministère du Travail souhaite mettre en place “un filet de sécurité” au profit de tous ceux qui exercent dans le secteur dit “informel”, soit 391 millions de personnes, représentant 83 % des travailleurs du pays.
C’est une information exclusive de The Indian Express, annoncée en manchette lundi 8 janvier : “Le gouvernement Modi prépare une loi destinée à instaurer une sécurité sociale universelle” en Inde. Un an avant les élections générales du printemps 2019, le ministère du Travail souhaite mettre en place “un filet de sécurité” au profit de tous ceux qui exercent dans le secteur dit “informel”, soit 391 millions de personnes, représentant 83 % des travailleurs du pays.
Le schéma envisagé consisterait à créer un système de retraite obligatoire, une assurance contre les accidents du travail et les décès, une couverture maternité et, en option, une assurance maladie et une assurance chômage. Pour l’instant, rappelle The Indian Express, seuls les Indiens salariés dans des entreprises dûment référencées ont droit à une couverture sociale.
La question du financement
Le journal précise que “des consultations” sont d’ores et déjà “en cours” entre l’administration fédérale et les 29 États fédérés de l’Union indienne afin de trouver “une clé de financement” adéquate. “Dans le système de couverture sociale actuel, les employeurs et les salariés contribuent à parts égales. Demain, si l’on veut que tout le monde soit couvert, une partie de la population ne sera absolument pas en mesure de contribuer au financement”, explique-t-on au ministère.
D’où l’idée de mettre à contribution les États. D’où l’idée, également, de “redéployer un certain nombre d’allocations existantes” aux niveaux national et régional. Le gouvernement a mis en ligne son projet de loi, précise The Indian Express, afin que la population puisse donner son avis sur un dossier qui s’annonce ardu et de longue haleine.