Emploi et croissance restent faibles malgré la reprise

Submitted by fabbri on
Body

Euractiv (15.01.2018)  L’UE reste confrontée à un taux d’investissement faible, à un chômage élevé chez les jeunes et à une fracture sociale croissante. Pour 2018, l’exécutif européen prévoit le taux de croissance le plus haut depuis la crise de 2007-2008. Le chômage, qui se situe actuellement à 7,3 % dans l’ensemble de l’UE, affiche un fort recul.Les États membres ont également équilibré leurs comptes publics, puisque le déficit moyen dans l’union est à présent de 1,1 % du PIB.

Regions / Country
Document Type
Description/integral text (Internal-not for publishing)

L’UE reste confrontée à un taux d’investissement faible, à un chômage élevé chez les jeunes et à une fracture sociale croissante.

Pour 2018, l’exécutif européen prévoit le taux de croissance le plus haut depuis la crise de 2007-2008. Le chômage, qui se situe actuellement à 7,3 % dans l’ensemble de l’UE, affiche un fort recul.

Les États membres ont également équilibré leurs comptes publics, puisque le déficit moyen dans l’union est à présent de 1,1 % du PIB.

Plus de budget

Le Parlement et les États membres se sont également accordés pour ajouter 110 millions d’euros à Horizon 2020, le programme de recherche européen, et 24 millions d’euros à Erasmus.

Il faudra cependant davantage puiser dans les capitaux privés et publics pour donner plus de chances aux jeunes, améliorer la qualité de l’emploi, augmenter les compensations salariales et retrouver le taux d’investissement pré-crise.

Des efforts justifiés par l’énormité des enjeux dont il question. Pour l’eurodéputée socialiste Maria João Rodrigues, la fracture sociale persistant dans l’UE représente un défi majeur et de long terme pour la stabilité de l’UE. Il devrait donc être dans les plus hautes priorités pour les quelques années à venir.

Réformes structurelles 2.0

Dans le contexte d’une meilleure situation économique partout en Europe, l’UE et ses États membres se tourneront vers des réformes visant à renforcer le potentiel de croissance du bloc, afin que la reprise dure et que ses fruits soient partagés de manière équitable, a ajouté Marco Buti.

Dans son initiative pour des « réformes structurelles 2.0 », la Commission a inclus l’amélioration du fonctionnement du marché du travail et la participation au marché du travail, en renforçant l’éducation et les systèmes de formations, ainsi que la diffusion des technologies et en finalisant le marché unique.

Pour autant, « il y a des limites importantes à ce que Bruxelles peut faire pour accélérer les réformes dans les États membres », rappelle le directeur du département européen du FMI, Poul Thomsen. Sur la base de l’expérience des programmes de sauvetage, il estime que les réformes ne tiendraient que si elles faisaient l’objet d’« une forte appropriation nationale ».

Pour lui, « la forte reprise conjoncturelle actuelle offre le meilleur environnement économique possible » pour mettre en œuvre de telles réformes. L’Europe ne peut pas gaspiller cette occasion.