La France consacre un tiers de son PIB à la protection sociale

Submitted by dfabbri on
Body

BFMTV (20.06.2019) Le montant total des prestations de protection sociale (santé, retraite, famille, chômage) a augmenté de 1,8% en 2017, selon le service de statistiques des ministères sociaux. En ajoutant les frais de gestion et les frais financiers, ces dépenses ont atteint 774,5 milliards d'euros.

Regions / Country
Topics
Description/integral text (Internal-not for publishing)

En 2017, les prestations sociales ont augmenté de 1,8% pour atteindre un montant total de 727,9 milliards d'euros. Cette somme, dévoilée ce jeudi par la Drees, le service de statistiques des ministères sociaux, représente 31,7% du produit intérieur brut (PIB), une proportion parmi les plus élevées du monde quoiqu'en léger recul par rapport à 2016, car la croissance.

Au total, en ajoutant les frais de gestion et les frais financiers, les dépenses de protection sociale ont atteint 774,5 milliards d'euros. Les ressources ont cependant bondi de 2,8% à 779,7 milliards, aboutissant à un solde "positif pour la première fois depuis 2008", avec un excédent de 5,2 milliards d'euros.économique a été plus forte (2,3%) que celle des prestations sociales.

Comme à l'accoutumée, la hausse des dépenses de santé a été supérieure à la moyenne (+2,1% à 255,8 milliards), tirée par les soins de ville (médecins libéraux, médicaments) et les pensions d'invalidité.

Les prestations de "vieillesse-survie" sont restées le principal poste de dépenses (+1,7% à 331,1 milliards), avec une augmentation "modérée" du fait du "relèvement progressif de l'âge légal de départ en retraite" et d'une "revalorisations des pensions de faible ampleur". La tendance s'est en revanche inversée pour les prestations familiales, qui ont "renou(é) avec la croissance" (+1,1% à 55,2 milliards) après "deux années atones", et pour les dépenses liées à l'emploi (+0,1% à 44,3 milliards) qui ont "nettement" ralenti "dans un contexte de baisse du taux de chômage".

 

En 2017, les prestations sociales ont augmenté de 1,8% pour atteindre un montant total de 727,9 milliards d'euros. Cette somme, dévoilée ce jeudi par la Drees, le service de statistiques des ministères sociaux, représente 31,7% du produit intérieur brut (PIB), une proportion parmi les plus élevées du monde quoiqu'en léger recul par rapport à 2016, car la croissance.

Au total, en ajoutant les frais de gestion et les frais financiers, les dépenses de protection sociale ont atteint 774,5 milliards d'euros. Les ressources ont cependant bondi de 2,8% à 779,7 milliards, aboutissant à un solde "positif pour la première fois depuis 2008", avec un excédent de 5,2 milliards d'euros.économique a été plus forte (2,3%) que celle des prestations sociales.

Comme à l'accoutumée, la hausse des dépenses de santé a été supérieure à la moyenne (+2,1% à 255,8 milliards), tirée par les soins de ville (médecins libéraux, médicaments) et les pensions d'invalidité.

Les prestations de "vieillesse-survie" sont restées le principal poste de dépenses (+1,7% à 331,1 milliards), avec une augmentation "modérée" du fait du "relèvement progressif de l'âge légal de départ en retraite" et d'une "revalorisations des pensions de faible ampleur". La tendance s'est en revanche inversée pour les prestations familiales, qui ont "renou(é) avec la croissance" (+1,1% à 55,2 milliards) après "deux années atones", et pour les dépenses liées à l'emploi (+0,1% à 44,3 milliards) qui ont "nettement" ralenti "dans un contexte de baisse du taux de chômage".