Depuis quelques années, le nombre d’arrêts de travail est en augmentation constante en France. Pourquoi cette tendance que l’on ne retrouve pas forcément chez nos voisins ? Dans la dernière étude de l’Institut Sapiens sur le sujet, Laurent Cappelletti, professeur au CNAM, avance une explication intéressante : il s’agirait là de l’expression d’un « ras-le-bol » managérial, puisque 99% des absences évitables seraient liées avant tout à des dysfonctionnements dans le management des personnes. Voilà sans doute qui devraient inciter les entreprises françaises à tourner définitivement le dos aux modèles tayloristes anciens, centrés sur les procédures et la spécialisation excessive du travail. Aux Pays-Bas, en Suède, ou encore au Canada, pays qui se sont éloignés de ces modèles, l’absentéisme est nettement plus faible. En France, en attendant une éventuelle transition managériale, il continue de représenter un manque à gagner de 100 milliards d’euros par an pour les entreprises et l’État…
Depuis quelques années, le nombre d’arrêts de travail est en augmentation constante en France. Pourquoi cette tendance que l’on ne retrouve pas forcément chez nos voisins ? Dans la dernière étude de l’Institut Sapiens sur le sujet, Laurent Cappelletti, professeur au CNAM, avance une explication intéressante : il s’agirait là de l’expression d’un « ras-le-bol » managérial, puisque 99% des absences évitables seraient liées avant tout à des dysfonctionnements dans le management des personnes. Voilà sans doute qui devraient inciter les entreprises françaises à tourner définitivement le dos aux modèles tayloristes anciens, centrés sur les procédures et la spécialisation excessive du travail. Aux Pays-Bas, en Suède, ou encore au Canada, pays qui se sont éloignés de ces modèles, l’absentéisme est nettement plus faible. En France, en attendant une éventuelle transition managériale, il continue de représenter un manque à gagner de 100 milliards d’euros par an pour les entreprises et l’État…